Les agneaux sont déjà nés au domaine viticole Optimbulles. Ce n'est qu'en décembre qu'ils ont trouvé leur nouveau foyer à Borgloon, mais le week-end du 24 et 25 février, quatre adorables peluches ont immédiatement vu le jour. De trois à sept moutons en l'espace de trois mois. "Et ils seront nécessaires, car il y a du travail à faire," déclare Maxim Geunis, vigneron.

Parfois, nous recevons des images du Frioul ou de la lointaine Nouvelle-Zélande montrant des vignerons laissant les moutons brouter l'herbe. On pourrait penser que cela fait plaisir à un berger, mais en pratique, cela se passe différemment. En fait, vous devez payer ces bergers pour faire venir leur troupeau jusqu'au vignoble (et retour).

Bien sûr, vous pouvez aussi élever vos propres moutons en tant que vigneron. Maxim Geunis, œnologue et propriétaire du domaine viticole Optimbulles, a franchi le pas. En décembre, il a acheté trois moutons Shropshire anglais, qui ont déjà donné naissance à quatre agneaux fin février (photo).

Pattes arrière et clôtures électriques

Cela a été bien réfléchi. Le Shropshire est une race qui ne peut pas se tenir sur ses pattes arrière et donc ne peut pas non plus grignoter les feuilles des vignes attachées.

L'objectif ? Tout d'abord, ne pas utiliser de pesticides, d'herbicides ou de tracteurs, bien sûr, car les premiers laissent des traces de PFOS et polluent le sol, tandis que les seconds tassent le sol, ce qui rend le sol moins vivant et aéré et réduit le drainage naturel. Après que les moutons ont brouté l'herbe et d'autres délices végétaux, ils déménagent en avril (ou éventuellement un peu plus tôt selon la formation des bourgeons) vers le verger. Les moutons sont maintenant utilisés parcelle par parcelle, les parcelles étant délimitées par des clôtures électriques.

Expérience

Au début de l'été, ils sont ensuite relâchés dans les vignobles. Cette fois, leur objectif est de prendre en charge la gestion de la canopée. Pendant 1 ou 2 jours, ils sont autorisés à manger les feuilles car elles bloquent trop de lumière. "Mais c'est une expérience," déclare Maxim Geunis, "Nous devons voir comment cela se passe dans la pratique."

Ces passages suffisent-ils à garder l'herbe assez courte ? Maxim Geunis : "Fin mai - début juin, nous repassons avec le rouleau pour aplatir l'herbe. De cette façon, les racines meurent, ce qui crée des canaux dans le sol et améliore le drainage. Tout est pris en compte !"

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